Pyrénées – juin 2019


Participants : Jean-Claude Pireyre, Sergio Pereira, Marc Piganiol, Jean-Claude Alexandre, William Escobar, Raphaël Adell (CCA). 

Mercredi 19 juin matin, nous partons de Clermont direction les Pyrénées, Saint-Lary Soulan plus exactement. Nous arrivons aux alentours de 15h30

La météo annoncée pour le week-end n’est pas fameuse, il ne faut pas perdre de temps et nous « sautons » dans nos cuissards après avoir pris possession de nos chambres. Objectif le Pla d’Adet, station de ski dominant Saint-Lary.

Nous nous retrouvons rapidement dans le vif du sujet avec une pente moyenne de 10 % sur la première moitié de la montée soit jusqu’au hameau d’Espiaube. La seconde partie jusqu’au Pla d’Adet est moins exigeante. La station de ski ne présente aucun intérêt hors saison. Seul le belvédère sur Saint-Lary Soulan et les environs vaut le déplacement. Après quelques photos, nous redescendons à notre « camp de base ».

Bilan : 27 km de vélo, 900 m de D+.

Jeudi 20 juin, le plafond est d’environ 1000 m et de la pluie est annoncée. Après consultation de nombreux sites météo, nous renonçons au vélo et allons au marché à Arreau. William et Raphaël venus en camping car décident d’aller en Espagne chercher le soleil en Sierra de Guara. Ils feront une sortie de 120 km et 2000 m de D+.

Nous tuons le temps en goutant à quelques produits locaux en faisant le tour du marché. La pluie annoncée finit par tomber pendant une petite heure. Des cyclos viennent se réchauffer à l’intérieur du café où nous nous sommes installés, ce qui termine de nous démotiver. Après déjeuner et sur une suggestion de Marc, nous allons à Génos pour profiter du centre de balnéothérapie. Nous y passons 2 heures dans des bains de toutes sortes (romains, mayas, japonais) et testons également le sauna.

Au retour, nous tuons le temps en faisant l’ascension du col d’Azet en voiture pour retourner à Saint-Lary. Le haut du col est dans les nuages et on ne voit pas à 10 m.

Bilan 0 km de vélo et une occasion de rouler dans les fonds de vallée perdue. En même temps, nous n’étions pas vraiment venus pour cela.

Vendredi 21 juin, le soleil fait une timide apparition le matin mais la météo reste incertaine d’après les prévisions. Un temps meilleur est annoncé l’après-midi. Nous décidons d’aller marcher dans la vallée du Rioumajou classée site « Natura 2000 ».

Nous montons jusqu’à l’hospice où nous déjeunons. Pour cela, il aura fallu traverser quelques petits torrents parfois pieds nus pour certains. En redescendant, nous voyons le plafond de nuages descendre rapidement. De retour à notre camp de base, nous enfilons rapidement nos tenues cyclistes et… la pluie se met à tomber drue ! Nous nous reposons pour tuer le temps et oublier la météo.

William et Raphaël roulent 80 km et environ 1000 m de D+ en Espagne, puis reviennent à Saint-Lary car le retour du beau temps est annoncé.

Bilan : 0 km de vélo mais 9 km de marche.

Samedi 22 juin, le soleil est enfin là et nous partons à 8h30 avec un moral retrouvé, direction Arreau.

Nous attaquons tranquillement le premier col : Aspin. Nous traversons la mer de nuage et découvrons le sommet du col sous le soleil. Un troupeau de vaches squatte les lieux.

Nous entamons la descente après avoir admiré la vue, direction de Sainte-Marie de Campan et le Tourmalet.

Nous entamons l’ascension. Le pourcentage augmente et se maintient aux alentours de 8 à 9% sur de nombreux kilomètres. Nous passons la Mongie et contournons les vaches au milieu de la route ! Marc, Raphaël et William sont devant. Jean-Claude A accompagne Sergio qui souffre de troubles digestifs. Jean-Claude P. monte à son rythme.

Regroupement au sommet à 2115 m d’altitude, Sergio renonce à basculer sur Barèges et attend sagement Jean-Claude P. Marc, William, Raphaël et Jean-Claude A descendent sur Barèges. Après 11 km de descente, ravitaillement en eau et une barre de céréale, puis on commence notre deuxième ascension du Tourmalet. Cette face est plus sauvage et donc plus belle que du côté de la Mongie. Nous atteignons le sommet du col, et après une pause, nous descendons sur Sainte-Marie de Campan où nous attendent Sergio (qui s’est refait une santé) et Jean-Claude P. Nous prenons une petite pause déjeuner et repartons sur le col de Hourquette d’Ancizan.

C’est indéniablement un des plus magnifiques cols de France en raison de la beauté du paysage depuis Campan. Nous atteignons le col et profitons pleinement du soleil et des environs. C’est le 4ème col de la journée, la fatigue se fait sentir et la question du 5ème col se pose. Marc, Sergio et les 2 Jean-Claude ont suffisamment d’énergie pour tenter l’ascension du Col d’Azet.

Nous faisons cette dernière ascension sous un beau soleil. La lumière est magnifique en fin de journée et nous avons le temps d’admirer le paysage à 12 km/h de moyenne. Jean Claude P s’arrête à 4 km du sommet comme il l’avait annoncé. En haut du col, un troupeau de vache vient à notre rencontre… Quelques photos et nous attaquons la dernière descente. Nous faisons quelques arrêts pour compléter notre album photos.

Bilan de la journée de 4 à 5 cols selon les cyclos, soit pour les 5 cols un parcours de 150 km et 4500 m de  D+.

Dimanche 23 juin, pas sevrés de vélo, nous décidons de partir à 6h00 et a jeun pour la montée du plus haut col des Pyrénées, le col du Portet 2215 m, qui a été ouvert à l’occasion du tour de France 2018. Nous connaissons la première partie du col (idem le Pla d’Adet jusqu’à Espiaube) et démarrons prudemment. Après Espiaube, nous sommes dans les alpages et la route est parsemée de pierres et de tranchées pour l’evacuation de l’eau. Nous enchaînons plusieurs virages en lacet et finissons par apercevoir le col du Portet. A la sortie d’un paravalanche, nous croisons quelques vaches qui ont « repeint » la route. Nous parvenons au sommet après une 1h38 d’ascension. Jean-Claude P coupera son effort à 4 km du sommet. Compte-tenu de l’état de la route, nous faisons une descente prudente.

William et Raphaël feront l’ascension quelques heures après.

Bilan : 36 km et 1376 m de D+.

Malgré une météo défavorable et un nombre de kilomètres réduits, nous avons atteint nos objectifs principaux.

Retrouvez l’album photos ici.

Pour le plaisir des yeux, la vidéo de la 17ème étape du Tour de France 2018 se terminant par le col du Portet.

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